3. Impression 3D#

Après avoir créé un kit FlexLinks, on va apprendre à utiliser les imprimantes 3D pour imprimer notre kit. Ce module va vous montrer comment, à partir du fichier “.scad”, obtenir une pièce imprimée en 3D.

STL#

Dans le module précédent, on a créé un kit FlexLinks avec OpenSCAD en écrivant du code dans un fichier “.scad”. Quand on lance ce code, le programme montre un rendu de notre pièce. Une fois la pièce finie, on exporte ce rendu en fichier “.stl” en cliquant en haut de la fenêtre d’OpenSCAD . Ce fichier “.stl” est ce que l’imprimante 3D utilise pour imprimer la pièce.

En route vers l’imprimante 3D#

Maintenant que nous avons nos fichiers “.stl”, nous allons les utiliser pour imprimer nos pièces en 3D. Les imprimantes 3D du FabLab sont des Prusa , qui impriment à partir de fichiers “.gcode”. Ces imprimantes ont un port SD où on insère une carte SD contenant le fichier “.gcode” de la pièce à imprimer. Elles utilisent des rouleaux de filament chauffé pour imprimer sur une plaque. Avant d’imprimer, la plaque chauffe et l’imprimante calibre la tête d’impression. L’interface de l’imprimante est simple à utiliser pour lancer l’impression.

Pour imprimer, il faut d’abord générer un fichier “.gcode”. Cela se fait avec le logiciel PrusaSlicer, que vous pouvez télécharger et installer en choisissant la version pour votre système d’exploitation. J’ai installé PrusaSlicer 2.8.1 pour Windows.

Entrez les caractéristiques de l’imprimante dans le panneau latéral pour configurer le programme en fonction des paramètres de votre impression.

Vous pouvez ensuite la déplacer, la redimensionner, la faire tourner, la placer sur une autre face et bien d’autres choses à l’aide des panneaux apparaissent à gauche et en haut de la fenêtre.

Cette position n’est pas optimale pour l’impression 3D, car la pièce repose sur une petite surface qui doit soutenir tout le poids de la pièce. Il faut prendre l’habitude de positionner ses pièces sur la face la plus large.

Si cela ne suffit pas, il est possible d’ajouter des supports pour renforcer la structure lors de l’impression. Pour cela, allez dans l’onglet “Réglages d’impression” situé en haut de la fenêtre, puis sélectionnez “Supports” dans le menu latéral. Activez l’option “Générer des supports” pour permettre leur création automatique. Vous pouvez également configurer la génération automatique des supports pour toutes vos impressions, ce qui est pratique pour éviter d’avoir à le faire manuellement chaque fois.

Lorsque vous imprimez vos pièces en respectant les dimensions théoriques, vous pourriez constater qu’elles ne s’emboîtent pas comme prévu. En réalité, pour que les pièces s’assemblent correctement, il est nécessaire de prévoir un léger jeu entre elles. Par exemple, dans mon cas, puisque c’est le Lego qui doit s’adapter au compliant object, j’ai dû ajuster légèrement le rayon du cylindre du Lego en le sous-dimensionnant.

Une fois le slicer configuré pour votre imprimante, importez le fichier “.stl” de la pièce que vous voulez imprimer.

Après avoir cliqué sur “Découper maintenant”, le programme génère le gcode pour ma pièce. Pour l’exporter en fichier “.gcode”, il suffit de cliquer sur le bouton “Exporter le G-code” en bas à droite de la fenêtre.

Résultat#

Après avoir exporté le G-code en fichier “.gcode”, placez-le sur une carte SD. Si vous n’avez pas de lecteur de carte SD, vous aurez besoin d’un adaptateur SD vers USB pour transférer le fichier. Ensuite, insérez la carte SD dans l’imprimante 3D, sélectionnez le fichier via l’interface et lancez l’impression en appuyant sur le bouton central.

Avant d’imprimer, vérifiez que le filament est bien chargé dans la machine et que le plateau est propre pour éviter que le filament ne colle. Nettoyez le plateau avec du papier et de l’alcool avant et après chaque impression.